Pendant plusieurs décennies, les consommateurs ont été habitués à acheter, puis à jeter quand ça ne marchait plus, plus rarement à réparer. Ce qui dans ce cas était perçu comme trop compliqué pour le faire soi-même. Aujourd’hui, à l’inverse, les notions de recyclage, de réparation, d’économie circulaire font – ou refont ! – leur apparition. Les consommateurs veulent de plus en plus réparer eux-mêmes quand c’est possible. C’est pour accompagner ce mouvement que s’est développé Spareka. «
En 2006, Geoffroy avait déjà créé une entreprise, spécialisée dans la vente de télécommandes de portails électriques aux particuliers. «
Spareka rencontre un vrai succès, à tel point que des grandes enseignes comme Leroy Merlin ou des fabricants ont choisi de devenir partenaires pour y orienter leurs clients en recherche d’explications. Elle intervient également dans les collèges pour sensibiliser les jeunes à la réparation. Et leur outil de diagnostic est publié sur le site de la campagne gouvernemental « Nos objets ont plein d’avenirs ».
Dans les prochains mois, l’entreprise devrait lever des fonds pour encore améliorer la technologie de ses diagnostics, et se développer à l’étranger.
Un chiffre : 700 tutos ont été réalisés, qui totalisent 20 millions de vues pour 60 000 abonnés
Un conseil : pour créer son entreprise, il faut avoir de l’audace et ne pas forcément écouter tous les conseils des uns et des autres. Il faut aussi de la persistance. Ça ne marche pas forcément tout de suite, vous pouvez mettre du temps à arriver au résultat escompté.
Un contact : Geoffroy Malaterre, www.spareka.fr
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